Changer de vie
Qui n’a jamais eu envie, ces derniers temps, de quitter un travail stressant pour un métier paisible, d'échanger une activité intellectuelle contre une occupation physique (ou inversement), de quitter la ville pour la campagne ? Mais le secret de notre bien-être ne se trouverait-il pas dans ce vieil adage très sage: «Un peu de tout. De tout modérément» ? Ne faudrait-il pas revoir nos priorités pour atteindre ce précieux équilibre, avec, en ligne de mire, l'objectif – certes optimiste – de nous sentir bien, en paix avec nous-mêmes ?
C'est déjà ce que nous révèle l'épigénétique. Si nous sommes programmés à 15 % par la génétique, les 85 % restants dépendent de notre style de vie. Or, nous savons désormais que pour augmenter notre longévité, il faut :
1) manger équilibré,
2) faire un peu de sport les jours,
3) contrebalancer les systèmes sympathique (stress) et parasympathique (détente),
4) avoir de bonnes relations sociales (ni trop, ni trop peu),
5) tirer du plaisir de notre propre vie, parfaitement harmonieuse donc.
La nature même aime la notion d'équilibre. Ce fameux yin et yang ancestral ancré dans la culture asiatique. Ou le moins connu Chòwa, «cette invitation typiquement japonaise à chercher l'équilibre dans tous les pans de sa vie. Equilibre qui, comme les arts martiaux ou la pratique d'un instrument, s'apprend et s'améliore», dixit Akemi Tanaka en introduction de son livre Le Pouvoir du Chòwa (éditions Hugo NewLife).
Il ne tient finalement qu'à nous de scruter notre quotidien, d'en décortiquer tous les paramètres, pour les harmoniser.
Le point d'équilibre, exact opposé du point de rupture? Une nouvelle philosophie de vie, la seule peut-être capable de nous assurer un bien-être longue durée ?
Source : Frédérique Verley
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Clémence Juillet | NATUROPATHE, PRATICIENNE EN SANTÉ NATURELLE
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